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Question posée:

salam ‘alaykoum,
J’ai  une question générale sur la condition de la femme.
Comment peut elle trouver son épanouissement si c’est l’homme qui décide de tout c’est-à-dire quand elle peut sortir, quant à l’éducation des enfants, quant à l’alimentation des enfants par exemple: L’allaitement et la transition pour le repas du nourrisson, je sais quand matière d’intimité la femme ne peut dire non.
Je passe une période ou je ressens les choses comme une contrainte, j’ai l’impression qu’Allah me pardonne d’être une enfant à charge plutôt qu’une femme et une mère au foyer.
Comment puis-je trouver mon épanouissement avec ces questions qui me déchirent, j’ai l’impression de me rebeller contre Allah en me rebellant contre cette image que j’ai de la femme au sein de mon couple et j’ai même peur d’en parler à mon mari de peur qu’il se mette en colère.
Pouvez-vous m’aider ?
MERCI D’AVANCE POUR VOTRE RéPONSE Qu’Allah vous accorde tout ce dont vous désirez.

Réponse à la question :

Wa alayki  as-salam.

Tout ce que j’ai lu est tout à fait en contradiction avec les indications de l’Islam au sujet de la relation entre les époux, les droits et devoirs de chacun d’entre eux. La relation au sein du couple est une relation de partenariat basée sur la complémentarité, le respect et la confiance mutuelle.
L’obéissance au mari ne doit pas être assimilée à de l’esclavagisme ou à de la servitude aveugle !
L’obéissance au mari est une nécessité pour l’organisation de la vie familiale. Car la structure de la famille en Islâm est une structure basée sur la répartition des tâches.
Dieu (Le Très Haut) a défini cette relation dans Sa Parole : « Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations conformément à la bienséance.» (Ste 2 / V.228).

Le principe de la consultation (ach-choûrâ) est une règle de base qui est omniprésente dans la structure sociale de l’Islam. Elle domine toutes les interrelations à tous les niveaux et dans tous les domaines. Y compris la cellule familiale.  Dieu (Le Très Haut) dit :  » Et ils se concertent toujours dans leurs affaires… » (Ste 42/V.38)

Dieu (Le Très Haut) fait l’éloge des croyants: « …Ceux qui font les actes excellents ; et se recommandent mutuellement de se maintenir sur le chemin de la Vérité, et se recommandent mutuellement d’être patients ! » (Ste 103/V2-3)

Le Prophète (Paix et Salut de Dieu sur lui) a consulté son épouse, notre mère Oum Salama (Que Dieu soit satisfait d’elle), après la signature du pacte d’Al Houdaybiyya avec les Qouraychites, et il a suivi son conseil en mettant fin à son état de sacralisation. (Voir Ibn Hichâm : Sîra)

Un époux sensé, est comme un chef de l’Exécutif d’un Etat, il tire sa légitimité du soutien qu’il reçoit de ses soutiens et de la force de leur opinion qui l’éclaire. Je ne peux comprendre que le couple musulman déroge à cette règle qui fait partie de l’essence de l’Islam et a été appliquée avec sagesse et en permanence par le Prophète (Paix sur lui).
Je vous assure que votre condition telle que vous la décriviez n’est pas celle de l’Islam ! Une épouse qui n’a pas le droit à s’exprimer, et est l’objet d’un mari qui ne pense qu’à ses désirs et fait abstraction de l’état physique ou psychologique de son conjoint, un époux dictateur, un époux qui n’accepte que l’on discute son avis : n’est pas l’époux que l’Islam décrit et veut qu’il soit.

Que Dieu vous garde.

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